Economique et Commerciale Générale (ECG)

La voie générale de la classe préparatoire économique et commerciale vise l’entrée dans l’une des 25 écoles de commerce et de management reconnues par l’État et délivrant le grade de master. 

Les enseignements et les concours sont fondés sur le principe de l’équilibre entre les matières, groupées en quatre pôles d’importance équivalente : mathématiques, économie ou histoire-géographie, culture générale et langues. Donc un unique conseil : bien étudier ces différentes matières de façon équilibrée, sans en privilégier aucune. Et ne pas se contenter d’un niveau passable. Les qualités recherchées sont la précision, la rigueur et la rapidité : précision du vocabulaire employé, rigueur dans l’apprentissage et les raisonnements, rapidité en lecture, en écriture, et en calcul car, aux épreuves de concours, les calculatrices sont interdites.

Un impératif au lycée : ne pas avoir abandonné les mathématiques en première et terminale. A côté de la spécialité mathématiques ou en plus de l’option mathématiques complémentaires en terminale, les lycéens, s’ils sont certains de leur projet d’aller en CPGE ECG, peuvent se diriger prioritairement vers les spécialités HGGSP ou SES. Mais, un élève n’ayant suivi aucune de ces spécialités aura quand même toute sa place en CPGE ECG. Ainsi, un élève ayant par exemple choisi comme spécialités de terminale le couple mathématiques/physique-chimie (ou toute autre spécialité scientifique) sera tout aussi bien accueilli que celui qui aura suivi le couple humanités, lettre et philosophie/langues et littératures étrangères (ou toute autre spécialité de sciences humaines).

Vous pouvez en complément voir la vidéo réalisée par L’APHEC sur la CPGE ECG.

L’élève de prépa était toujours un très bon élève de terminale. Il obtenait en général des résultats très satisfaisant sans faire d’effort particulier. Il se retrouve au milieu d’élèves du même niveau que lui, il n’est plus le meilleur. Il peut même être le dernier (il en faut toujours un !). Cette expérience est parfois difficile pour un adolescent de 17 ou 18 ans. Mais elle est indispensable si l’on veut trouver sa place dans la société. 

La baisse des résultats est générale, et bien comprise par les élèves : on ne note pas de la même façon au baccalauréat et au concours. Chaque élève comprend vite le profit qu’il peut tirer d’une entraide mutuelle et il règne dans la classe une bonne ambiance fondée sur des liens d’amitiés sincères.

Le rythme de travail en prépa est élevé, il n’est pas démentiel. Il est parfaitement supportable par tout élève volontaire et travailleur. Les enseignants adaptent leurs exigences aux possibilités de chacun. L’accent doit être mis sur la régularité dans l’effort. Consolider ses acquis, ouvrir le champ de ses connaissances dans des domaines très diversifiés, acquérir de bonnes méthodes de travail, non seulement n’est pas traumatisant, mais laisse souvent de bons souvenirs aux anciens élèves ! 

Mi-avril, une commission formée des enseignants de la section examine les dossiers de candidatures et les classe selon les notes mais aussi selon le rang dans la classe, le niveau de la classe, l’établissement etc… Ce classement est transmis au site parcoursup qui se charge de nous affecter les 48 meilleurs étudiants. On ne peut donc pas dire qu’il faut telle ou telle moyenne. On peut juste dire qu’habituellement les derniers recrutés ont entre 13 et 14 de moyenne générale.

Ils sont si variés qu’on ne peut les énumérer en quelques lignes : vente, marketing, communication, publicité, gestion, commerce international, finance, banque, assurances, ressources humaines, sans oublier l’enseignement, la gestion d’établissements culturels, les collectivités territoriales, l’action humanitaire, le multimédia…!

Absolument pas. Les candidatures sont classées en fonction des résultats et des potentialités que la commission essaie d’évaluer au vu des commentaires des professeurs de terminale. Ces commentaires sont d’autant plus dignes de foi qu’ils ont permis, les années précédentes, de recruter de bons étudiants et certains lycées privés en ont fourni d’excellents.

Il est exact que la plupart des préparationnaires travaillent beaucoup. Mais ce travail n’est pas un “bachotage” stérile : il forge une personalité riche d’une bonne culture générale qui sera appréciée dans bien des circonstances. L’entraide entre les étudiants développe des liens d’amitiés forts et durables qui seront une richesse dans la vie sociale et professionnelle.

Il est tout à fait recommandé d’avoir des activités sportives et/ou artistiques, de lire, d’aller au cinéma car c’est une condition nécessaire à la bonne santé, et cela permettra d’intéresser le jury lors de l’entretien. Il sera bien sûr difficile de mener de front une prépa avec une activité  de haut niveau demandant plusieurs heures d’entraînement par jour.

Les études de commerce en faculté sont reconnues comme étant souvent de bonne qualité. L’université de Toulouse Capitole 1 offre en particulier une licence mention économie ou MIASHS de bon niveau. Un étudiant que l’organisation scolaire des classes prépa n’enthousiasme guère, qui apprécie d’être moins encadré et plus livré à lui même pourra faire un bon parcours en université. Mais la valorisation du parcours se fait souvent avec un master après la licence. Les études sont donc plutôt longues avec une professionnalisation assez tardive.

La prépa offre une classe de taille raisonnable où peuvent se développer de forts liens d’amitié,  un encadrement par une équipe pédagogique soucieuse de la réussite de chacun, un suivi personnalisé grâce aux colles, un CPE qui peut avertir les familles rapidement en cas de problème. Si l’étudiant est sérieux et assidu, il valide à la fin de chaque année de prépa ses 60 crédits (comme à l’université), donc peut éventuellement se réorienter si vraiment le parcours prépa ne lui plait pas. Par ailleurs, si l’étudiant le souhaite, il peut dès la deuxième année d’école, choisir une formation par alternance afin de se professionnaliser plus rapidement.

Beaucoup de bacheliers se posent cette question. En voici quelques autres pour vous aider à y répondre :

• Avez-vous plaisir à étudier les différentes matières proposées ? 
• Avez-vous des facilités pour comprendre et apprendre vos cours ? 
• Avez-vous une bonne moyenne en terminale ? 
• Appréciez-vous un enseignement  encadré ? 
• Êtes-vous attirés par les débouchés des écoles de commerce ?

SI vous répondez oui à ces questions, et si travailler ne vous fait pas peur, n’hésitez pas à postuler en classe prépa !

La voie générale s’adresse exclusivement aux bacheliers généraux.

Profil souhaité : avoir suivi un enseignement de mathématiques en terminale (spécialité ou option), ce qui suppose d’avoir choisi la spécialité mathématiques en classe de première. Outre un bon niveau en mathématiques, des résultats satisfaisants dans les disciplines littéraires (français, philosophie, langues, histoire et géographie) sont attendus.

Les dossiers sont examinés en avril, bien avant les résultats du bac : la commission de recrutement n’a donc pas la donnée de la mention au bac pour établir le classement. En revanche, on s’aperçoit le jour de la rentrée que tous les élèves recrutés ont eu une mention et même, pour les trois quarts d’entre eux, une mention bien ou très bien. 

Si jamais votre candidature est en liste d’attente, et si vous obtenez le bac avec une mention très bien, n’hésitez pas à nous contacter en juillet ou en août pour savoir s’il reste des places disponibles (attention, le lycée est fermé entre fin juillet et mi-août).

Deux concours communs rassemblent la plupart des écoles de commerce qui recrutent à l’issue des classes préparatoires :

• Le concours BCE (21 écoles).
• Le concours Ecricome (4 écoles).

Autres écoles accessibles :

• L‘ESM (École nationale militaire) Saint-Cyr, par le concours BCE.
• L’ENS (École normale supérieure) de Paris-Saclay, département économie et gestion, par le concours BCE.
• Certains IEP (instituts d’études politiques) après la 1re année de prépa principalement.

Si Sciences Po Paris et Sciences Po Bordeaux sélectionnent uniquement des bacheliers de l’année, Sciences Po Grenoble et le concours commun du Réseau ScPo acceptent des candidats ayant commencé une 1re année d’études supérieures. Ils passent les mêmes épreuves que les élèves de terminale. Cela donne ainsi la possibilité de tenter une nouvelle fois sa chance, en cas d’échec l’année de terminale. Les admis après un bac + 1 viennent majoritairement de classe préparatoire littéraire ou économique et commerciale, mais aussi de 1re année de licence d’histoire.

• Le Celsa (accès en L3 information et communication).